Polémique dans le Var au sujet de ralentisseurs qui seraient trop haut ou mal placés
Chaque jour, depuis le déconfinement, la France tente de reprendre le cours d’une vie qui ne sera pas tout à fait comme avant. Tour d’horizon insolite d’un pays qui repart, avec France Bleu.
Les ralentisseurs du Var devant la justice : deux associations (l’Association pour une mobilité sereine et durable et la Fédération varoise des Motards en colère) réclament la mise aux normes ou la destruction de plus de 200 d’entre eux.
Selon un audit diligenté par le département en 2018, les deux tiers des 670 ralentisseurs sur les routes départementales du Var présentent des anomalies – ils sont trop hauts, plus de 10 centimètres – ou bien mal placés, près d'un arrêt de bus par exemple. Alors Thierry Modolo, président de l’Association pour une mobilité sereine et durable, dit à France Bleu Provence, qu'il faut une décision de justice, et vite : "Malgré le fait que des alertes et des procédures en justice aient été lancées, aussi bien le département que la métropole continuent à grands coups de dépense de l'argent public, à installer des ralentisseurs en toute illégalité." Le tribunal administratif de Toulon doit rendre sa décision dans les prochaines semaines.
Nous voici maintenant dans l'Eure avec Jon. C’est un lion, nommé d’après un personnage de la série Game of Thrones, saisi lors d’un contrôle administratif dans un cirque, qui détenait cinq fauves avec seulement une autorisation pour quatre. L’association One Voice l'a recueilli. Sa présidente Muriel Arnal raconte à France Bleu Normandie : "Il est dans un état épouvantable. Nous l'avons appelé Jon, comme Jon Snow parce qu'on ne savait pas si il allait survivre. Il est d'une maigreur que nous n'avons jamais vue, que les experts n'ont jamais vue en des décennies de métier. Il a eu les dents meulées, il a été dégriffé. Il a des plaies aussi et des marques de plaies sur tout le corps." Des investigations sont en cours pour déterminer le sort des quatre autres fauves.
Un requin (ou presque) en baie de Lessay, dans la Manche
Une découverte sur une plage de la Manche : la balise d'un requin du Groënland. C'est un garde du littoral de Lessay, Anthony Hannock, qui l'a retrouvée. Il a mené l'enquête, pour finalement remonter, grâce à une adresse mail sur la balise, jusqu'au professeur de l'université de Windsor en Ontario au Canada qui a tagué le requin. Il l'explique à France Bleu Cotentin : "La balise a été posée au Canada dans un fjord arctique. On est vraiment dans les terres les plus extrêmes où il y a de la population. C'est un requin mâle du Groënland de 2,39 mètres. Il a perdu sa balise au nord-ouest du Groënland il y a cinq ans. La balise a dérivé dans un petit fjord de la Manche." Pas de panique ! C'est juste la balise qui est arrivée. Aucun risque de tomber nez à nez avec l'animal en vous jetant à l’eau. Pour lui, il fait trop chaud chez nous !
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