Mômes trotteurs. La grande évasion sur Oléron.
Grand bol d’air insulaire, avec cette fois-ci, Charlotte et Célia qui jouent les guides.
"Il n' y a pas de pollution à Oléron, tout est pur en quelque sorte. Il y a beaucoup d'endroits où il y a des marais, ce qui fait qu'on a vraiment l'impression d'être sur une île plutôt sauvage", expliquent d'entrée de jeu Célia et Charlotte.
"Moi, j'aime beaucoup le héron cendré et les échasses blanches, ça se confond dans les feuillages, ça illumine les marais", trouve Charlotte.
A la cité de l'huître, nos deux ados s'adonnent au Land Art pour réaliser une carte postale avec des plantes ramassées dans le marais dont l'obione, une plante maritime comestible qui pousse entre mer et fleuve, baignée dans l'eau douce et l'eau salée. La santonine "soignait jadis les maux de ventre." "On respire tous les parfums de ces plantes quand on circule à vélo, ça sent tellement bon! C'est frais et iodé, l'été c'est génial!", se réjouit Célia.
"C'est hyper bien de se retrouve avec la nature autour, on ressent une paix intérieure. C'est un peu la même sensation que lorsqu'on se retrouve seul face à l'océan", estime Célia.
Les filles nous emmènent rencontrer Jean-Baptiste, qui travaille pour l'association Iodde, qui s'occupe d'environnement à Oléron. Bienvenue sur la plage de la Fauche-Prère, au nord de La Cotinière, le port de l'île d'Oléron. Un oursin déploie ses ventouses dans l'eau. "On dirait une étoile de mer mais avec une carapace", note Charlotte. Et bien normal: l'oursin est le cousin de l'étoile de mer!
Au phare de Chassiron, le ciel ressemble à une petite couette "ou plutôt à de la barbe à papa!"
Une fois en haut de l'édifice, après une belle volée de marche "on se sent au-dessus de tout, t'es plus dépassé par tout ce qu'il y a en bas. C'est une pause en fait..."
Après la période de confinement nos deux Mômes trotteuses nous donnent des nouvelles de leur île.
"Comme ça fait du bien d'avoir les pieds dans le sable! Il y a beaucoup plus de fleurs, ça a beaucoup poussé. En cette saison, c'est très joli. Et puis sur les dunes, comme du coup il n'y avait personne sur les plages, il y a des oiseaux qui sont allés pondre dessus. Il faut faire attention parce que les oeufs se confondent beaucoup avec le sable. C'est un peu comme si la terre avait pris une pause. Il y a eu moins de pollution. En tout cas, ça revit bien, ça respire! Et on est contentes de revoir du monde sur nos plages."
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