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Jean-Michel Blanquer : "Moi président, je ferai de l'école maternelle l'école du langage"

Jean-Michel Blanquer est le directeur général de l'Essec, ancien directeur général de l'Enseignement scolaire et ancien recteur d'académie. Lui, président quelle serait sa mesure phare ?

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 5 min
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, alors directeur de l'Essec, le 19 mars 2014 à Paris. (SIPA)

Lui président, Jean-Michel Blanquer mettrait l'accent sur l'école maternelle et l'acquisition du langage. La réussite de l'enfant se joue dès la maternelle, estime Jean-Michel Blanquer, pour plein de sortes de raisons : le cerveau est très maléable jusqu'à l'âge de six ans et on s'est aperçu que l'apprentissage du langage est indispensable pour réussir sa scolarité dans le primaire. Un vocabulaire riche permet d'être moins violent, d'acquérir des subtilités dans le raisonnement. C'est donc décisif dans la vie en société.

Cela passe par un renforcement du rôle de la musique, de la lecture à haute voix des contes, etc. mais aussi par un renforcement de la formation des professeurs.

La maternelle, c'est l'endroit où l'on doit pouvoir personnaliser les parcours des élèves, notamment dans les zones difficiles où il faudrait dédoubler les classes. On ne met pas assez d'argent au départ du parcours scolaire, selon Jean-Michel Blanquer. Un des grands facteurs de réussite chez l'enfant,  c'est quand il y a convergence des valeurs des parents avec celles de l'école, rappelle-t-il.

Jean-Michel Blanquer en est persuadé : la réussite de chaque élève pourrait être aussi celle de la France. Il l'écrit dans un livre, L'école de demain, propositions pour une Education nationale rénovée.

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