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SNCF et intermittents, deux conflits qui révèlent une angoisse sociale en France

C'est l'analyse des deux invités, Jean-Noël CUENOD, correspondant du journal suisse "La Cité" et Anna-Maria MERLO POLI, du quotidien italien "Il Manifesto".
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© AP/Sipa)

 Cette angoisse, on la sent partout en France, si bien que lorsque le gouvernement prononce le mot "réforme", c'est compris comme une perte de droits.

Il est vrai que depuis le début de la crise, la France a connu des pertes industrielles et des faillites de PME. Aussi ce contexte pousse-t-il à vouloir garder "ce qu'on a". Face aux grévistes de la SNCF et aux intermittents, Manuel Valls a joué la fermeté mais pouvait-il faire autrement ?

Surtout après la reculade qui marquera le quinquennat de François Hollande, lorsqu'il a signé le Traité européen sur la Stabilité, la Coopération et la Gouvernance (TSCG) par lequel il a accepté la demande d'austérité de l'Allemagne. Peut-être que maintenant il pourrait se retourner vers l'Italie plutôt que Berlin ?

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