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Micro européen. Le retrait annoncé de Mme Merkel crée une situation incertaine

En décembre prochain, Angela Merkel renoncera à la présidence de son parti, la CDU. Après 2021, elle ne sera plus chancelière de l'Allemagne. 

Article rédigé par franceinfo, Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Angela Merkel ne se représentera pas à la tête de la CDU en décembre 2018. (MARKUS HEINE / AFP)

Le retrait politique d'Angela Merkel a été annoncé lundi dernier, 29 octobre, après le double revers de son parti aux élections régionales de Bavière et de Hesse. En décembre prochain, Angela Merkel renoncera à la présidence de son parti, la CDU.

Après 2021, Angela Merkel ne sera plus chancelière de l'Allemagne

Selon Georg Blume, correspondant de l'hebdomadaire allemand Die Zeit, ces annonces n'ont pas surpris en Allemagne.

Après des pertes de 10% pour la CDU dans les deux Landër, "il fallait réagir", estime Georg Blume. Il rappelle qu'en 2017, Angela Merkel avait déjà obtenu un "résultat plus mauvais qu'on ne pouvait penser" aux élections législatives. Depuis, sa coalition CDU-CSU alliée aux socio-démocrates du SPD n'est "plus un gouvernement certain".

Les choses n'ont pas traîné

Dès l'annonce du retrait de Mme Merkel à terme de la politique, des successeurs se sont déclarés pour reprendre la direction du Parti au congrès de la CDU en décembre. Il se pourrait même que le futur élu devienne chancelier "avant trois ans", c'est-à-dire avant la fin du mandat actuel de Mme Merkel et les élections législatives de 2021.

C'est possible, selon le correspondant, si le parti a "une alternative". En tout cas, les candidats à la direction de la CDU ont des programmes "plus à droite" que la chancelière. Ils recherchent en même temps des accords avec les Verts ou les Libéraux, ce qui permettrait de constituer un nouveau gouvernement, sans le SPD, affaibli lui aussi par les dernières élections.

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