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La conférence de presse à l'Élysée : un exercice anachronique ?

C'est l'opinion des deux invités qui étaient présents à la conférence de presse de François Hollande, lundi 7 septembre à l’Élysée. Sophie PEDDER correspondante de "The Economist" et Thomas HANKE du journal "Handelsblatt" comparent avec ce qui se passe en Grande-Bretagne et en Allemagne, quand les dirigeants s'adressent à la Presse.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (François Hollande, lundi 7 septembre, au moment de son discours dans la salle des fêtes de l'Elysée © MaxPPP)

Même si cette fois-ci, la conférence de presse n'a duré que deux heures, au lieu de trois ou quatre heures d'habitude, c'était encore un peu long. Plusieurs annonces étaient connues d'avance : l'accueil de 24.000 réfugiés syriens, le projet de frappes sur la Syrie et la réforme du Code du Travail.

En revanche, il n'y a rien eu sur les perspectives économiques de la France, son budget, ou les propositions de Paris pour réformer la zone euro.

Sur la forme, il est étrange de voir le gouvernement assis en silence pendant deux heures ou plus

Ne vaudrait-il pas mieux donner une conférence plus courte sur un thème précis, par exemple la politique économique ou la Défense ?

Et les journalistes organisent le tour des questions posées par les confrères présents. A Paris, on pose sa question, mais on ne relance pas le Président de la République pour une précision.

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