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Cologne et Stockholm : des réfugiés mis en cause

Quinze jours après les vols et harcèlements sexuels à la gare de Cologne, on a appris cette semaine que des jeunes filles avaient aussi été harcelées en août dernier à Stockholm, sans que la police n'en parle. Commentaires de Peter HEUSCH du journal allemand "ZudWest Expresse" et Sara BERTILSSON, correspondante de la télévision suédoise TV4.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La sécurité a été renforcée dans la gare centrale de Cologne © maxPPP)

L'enquête se poursuit à Cologne, plus de 600 plaintes ont été déposées dont 331 pour agressions sexuelles.

C'est l'affaire de Cologne qui a déclenché la publication d'informations par le Dagens Niheter : les journalistes du quotidien suédois se sont souvenus de faits semblables à l'été 2015 et 2014 dans un Festival de Stockholm très fréquenté par les jeunes. Ils n'avaient alors pu obtenir aucune confirmation par la police ; mais après Cologne, plusieurs responsables policiers ont reconnu qu'ils avaient gardé pour eux l'information.

Comme dans la ville allemande, des migrants ont été mis en cause, mais d'autres témoins ont parlé d'attaques de jeunes filles par des jeunes gens, pas seulement immigrés mais aussi suédois.

Dans les deux pays, l'extrême-droite met en avant ces affaires pour demander la fin de l'immigration ou la fin de la politique pour les réfugiés de Mme Merkel. Mais une majorité d'allemands continue de soutenir l'ouverture aux réfugiés syriens.

 

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