Après une semaine agitée, le compromis possible entre la Grèce et la zone euro
S'il y a un accord, ce sera nécessairement un compromis ; les compromis font d'ailleurs partie de l'histoire de l'Europe. Mais cet "énième" compromis, il faudra en surveiller l'application car comment faire confiance au gouvernement Tsipras ? Les propositions d'Athènes reprennent les recommandations faites le 26 juin dernier par les créanciers, et contre lesquelles M. Tsipras a organisé le référendum du Non le 5 juillet dernier.
Les éléments de la proposition grecque
Le plan actuellement examiné comporte ainsi un taux de TVA à 23%, sauf sur certains produits, la fin d'avantages fiscaux pour plusieurs îles, le report de l'âge de la retraite et une suite des privatisations. En contrepartie, la Grèce recevra un troisième plan d'aide financière et sans doute des facilités pour le remboursement de sa Dette de 340 milliards d'euros, même si un effacement partiel n'est pas à l'ordre du jour. Il est aussi question d'un plan humanitaire.
Dans ces conditions, le débat sur le maintien ou la sortie de la Grèce, qui a agité toute la semaine plusieurs pays de l'euro, ce débat n'est plus d'actualité. Avec la conclusion espérée d'un accord, c'est le maintien qui se profile mais la zone euro aura à tirer des conclusions de la crise grecque de ces derniers mois.
Commentaires du correspondant italien Alberto TOSCANO et de Christian SCHUBERT du "Frankfurter Allgemeine Zeitung" dans la chronique de ce samedi.
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