Paris 2024 : il ne faut pas oublier les non médaillés

Tous les jours Bixente Lizarazu, champion du monde de football en 1998 et consultant franceinfo nous livre son analyse sur les Jeux olympiques de Paris 2024.

Bixente Lizarazu, consultant franceinfo

Radio France

Publié le 08/08/2024 08:53

Temps de lecture : 2min

Nikola Karabatic après la défaite de la France face à l'Allemagne (35-34, a.p) en quart de finale des JO de Paris (THOMAS COEX / AFP)

On a beaucoup parlé de médailles, de joie, mais Bixente Lizarazu aimerait parler des larmes du sport. "Il y a notamment celles de Nikolas Karabatic, légende de son sport, du hand mondial. Il a tout gagné, dont trois médailles olympiques. Malheureusement pour lui, il se fait éliminer en quart de finale avec son équipe" face à l'Allemagne (35-34, a.p.) mercredi. "Cela s'est joué à une petite faute de perte de balle et il va tirer sa révérence à 40 ans. Je voulais lui rendre hommage parce qu'il fait partie des plus grands champions."

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Renaud Lavillenie n'a pas réussi à se qualifier pour ces Jeux alors que cela a été un "très très grand champion. Il a été champion olympique, il a eu des records du monde."

Ne pas oublier les non-médaillés

"On tend le micro à ceux qui ont eu des médailles mais tous les autres font des efforts." C'est le cas de Kevin Mayer qui s'est blessé il y a quelques semaines et qui a dû déclarer forfait.

Il y a aussi le gymnaste Samir Aït Saïd. Il s'était blessé aux JO de Rio, une blessure grave. Il avait eu une 4e place aux JO de Tokyo et là, il y a encore eu la 4e place aux anneaux. "C'est terrible parce que le sport aurait pu le récompenser avec une petite médaille de bronze, cela s'est joué à rien."

La Seine au centre des discussions

On a beaucoup parlé de la Seine pendant ces JO et notamment de la qualité de son eau. "Il y a plusieurs considérations pratiques, sportives, il y a le triathlon, la nage libre, la cérémonie d'ouverture." Les épreuves sportives ont "suscité pas mal de polémique parce qu'il y a eu des pics de pollution, on n'a pas été aidé par la météo." Malgré tout, Bixente Lizarazu trouve que faire des épreuves dans la Seine "est une très grande" idée. "C'était bien de tenter, peut-être que la comm a été en avance sur la réalisation, mais sur la durée, c'est très important de le faire."

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