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L'idée d'un plan de départs volontaires dans la fonction publique d'Etat est "une vision managériale de la politique" selon le chef d'entreprise Rafik Smati

Les Informés de franceinfo ont débattu vendredi de l’idée du gouvernement de faire un plan de départs volontaires dans la fonction publique d’Etat.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Rafik Smati, chef d’entreprise, président du mouvement Objectif France, sur le plateau de franceinfo, le 2 février 2018. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Autour de la table des Informés de franceinfo, vendredi 2 février, il y avait : Aude Rossigneux, rédactrice en chef du Média ; Rafik Smati, chef d’entreprise, président du mouvement Objectif France ; Soazig Quéméner, rédactrice en chef politique à Marianne et Éric Chol, directeur de la rédaction de Courrier International.

L'extrait : Les Informés ont évoqué l'idée inédite du gouvernement de faire un plan de départs volontaires dans la fonction publique d'Etat. Le gouvernement a annoncé jeudi un plan intitulé "Action publique 2022". Il prévoit de supprimer 120 000 postes dans la fonction publique, dont 50 000 dans la fonction publique d'État. Le chef d'entreprise, Rafik Smati, soutient l'idée de baisser le nombre de fonctionnaires. Mais la méthode le surprend. "C’est une vision managériale de la politique, a dit celui qui est aussi président du mouvement Objectif France. Ces personnes, on va devoir les indemniser. Cela va couter aux finances publiques." Il préférerait reprendre la méthode qui a "bien fonctionné" "on ne remplace pas trois fonctionnaires sur quatre ? Ce qu’on a fait sous Nicolas Sarkozy mais en poussant le curseur un peu plus loin" a proposé Rafik Smati.  

Aude Rossigneux, qui au contraire est contre la diminution du nombre de fonctionnaire, est d'accord en revanche sur la mauvaise méthode. C'est "hypocrite" a dit la rédactrice en chef du Média. "Départs volontaires ? 'volontaires', mon œil ! ce sont les plus petits fonctionnaires qui vont vouloir en bénéficier. C’est un plan injuste", a-t-elle conclu.

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