Cet accord sur le libre-échange bénéficierait de manièreidentique à l'Union européenne et aux Etats-Unis. "Ce qui va être abordécette semaine c'est le calendrier des négociations. On sait qu'ils vont seréunir une semaine par mois à partir de la rentrée ", explique Laurence Nardon,de l'IFRI, l'Institut français des relations internationales, spécialiste desEtats-Unis. "Ils se fixent comme objectif novembre 2014 pour la signaturede l'accord. Ce qui est très optimiste. "Les sujets abordésUn accord de libre-échange implique "la baisse desbarrières douanières, (les taxes à l'entrée des biens et des services) qui sontdéjà assez basses, mais surtout la baisse des barrières non tarifaires, c'est-à-diretout ce qui est processus de certification à l'entrée des biens d'un côté et del'autre de l'Atlantique. Quand vous achetez une voiture américaine elle a déjàété certifiée aux Etats-Unis, mais elle doit refaire tous les processus quandelle rentre en Europe. Cela prend beaucoup de temps et coûte très cher. "Chaque pays veut bien négocier, mais veut surtout protégerses intérêts et c'est pour cela que les négociations s'annoncent compliquées.