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Elie Domota : "Les problèmes ont empiré en Guadeloupe"

Il y a un peu plus de quatre ans la Guadeloupe et la Martinique s'enflammaient contre la vie chère, les prix excessifs de certains produits et les salaires. Le gouvernement avait alors mis en place le revenu supplémentaire temporaire d'activité. Ce dispositif s'arrête aujourd'hui et ne sera pas reconduit.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Elie Domota, porte-parole du LKP et secrétaire général de l'Union
générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), était l'un des piliers de la
grève générale qui a touché la Guadeloupe en janvier et février 2009.

S'il admet que certains points ont connu des évolutions, il
constate que les problèmes "essentiels liés aux prix des produits de
première nécessité, au respect de l'apport sur les salaires, et au chômage n'ont
pas avancé. Bien au contraire, ils ont empiré.
"

Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer, a mis en place un
bouclier qualité prix. Un panier type de 100 produits de consommation courante
dont le prix a été revu à la baisse. "Cela n'a pas eu d'effet et cela n'aura
pas d'effet. C'est un panier soi-disant négocié entre les importateurs,
distributeurs et le préfet. Les organisations syndicales ont été écartées de
toutes négociations, donc en fin de compte il n'y a pas de baisse. L'accord sur
la modération des prix est un vaste écran de fumée.
"

Le chômage en Outre-mer était particulièrement important en

  1. Aujourd'hui la situation s'est empirée. "Le chômage chez les
    adultes avoisine les 36% à 37%, le chômage des jeunes est de 60%. On ne peut
    pas bâtir un pays avec les deux tiers de la jeunesse dans la rue. Ce ne
    sont pas les mesurettes qui vont faire avancer les choses.
    "

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