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Le calvaire des survivants de l'attentat de Karachi

Dominique de Villepin a été entendu hier dans le cadre du volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi. Aujourd'hui, ce sont les survivants de l'attentat qui sont reçus. Presque dix ans après, la plaie est toujours ouverte et quantité de questions restent sans réponse.
Article rédigé par Agnès Soubiran
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Richard Place a rencontré à Cherbourg des survivants de l'attentat de Karachi. Ils demandent la transparence.

Fabrice Lhomme est journaliste au Monde. Il suit l'affaire depuis 2008.

La lenteur et l'inaction sont pour lui le fruit d'un "sabotage par la justice elle-même ". Le juge Bruguière est le premier saisi du dossier, il a collé à la version livrée par la police pakistanaise qu'on sait maintenant totalement erronée : un scandale judiciaire qui n'a pris fin qu'avec la nomination d'un nouveau juge : Marc Trévidic .

L'affaire prend une nouvelle dimension après la publication d'un rapport qui remet en cause la piste islamiste. L'attentat pourrait en fait être une représaille des intermédiaires suite à l'arrêt du versement de retro-commissions dans les contrats d'armements qui lient la France et le Pakistan. Il s'agit du volet financier de l'affaire, qui est lui instruit par le juge Van Ruymbeke .

Corruption? Financement illicite de campagne présidentielle? Les survivants et les familles de victimes demandent avant tout la levée du secret défense, invoqué par le ministère des Affaires Etrangères et s'agissant de documents relatifs au versement de ces fameuses commissions.

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