Dormir dans la rue par grand froid
Familles, hommes seuls, travailleurs précaires... Mathilde Lemaire a croisé des personnalités très différentes en suivant une maraude de la Croix-Rouge cette nuit dans le 7ème arrondissement à Paris.
Stéfania Parigi, directrice générale du SAMU social , explique la difficulté à intervenir en proximité. Il faut tenir compte des spécificités de chacun en agissant au plus vite.
Le problème de l'alcool est omniprésent, certains boivent pour se réchauffer, d'autres pour oublier, mais l'alcool anesthésie et peut souvent cacher des problèmes médicaux graves.
17.000 personnes en famille sont accueillies chaque jour à Paris par le SAMU Social et la priorité reste pour eux la scolarisation de l'enfant.
Les travailleurs précaires ont quant à eux besoin de logements durables et non d'urgence.
La question de la pérennité du logement est, pour Stéfania Parigi, la question centrale. Gérer le flux permanent de personnes sans abris tout en les aidant à ne pas y rester trop longtemps, à trouver un logement durable... Elle nous confie être confrontée à une situation d'entonnoir.
Et le 1er avril, les centres d'hébergements d'urgence fermeront, et les personnes sans abri retomberont dans l'oubli.
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