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"La grande nageuse", d’Olivier Frébourg

Un beau roman marin, écrit par un écrivain de marine.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Mercure de France)

Les écrivains de marine sont une association fondée par Jean-François Deniau, homme politique, écrivain, aventurier aussi, navigateur émérite en tous cas, et romancier, en partenariat avec la Marine nationale.

Les membres sont cooptés à l’unanimité, avec l’agrément du chef d’Etat major de la marine, et s’engagent à servir la marine, à préserver la culture et l’héritage de la mer. Ils sont autorisés à porter l’uniforme, et surtout peuvent embarquer sur tous les navires de la Marine nationale, de la frégate au sous-marin.

Les livres d’Olivier Frébourg sont tous placés sous le signe du voyage et des tempêtes, celles de la mer et celles du cœur. Dans La grande nageuse , on rencontre sa mère, qui fascine totalement le héros et ses amis. Ils sont adolescents, il vivent en Bretagne, vers la presqu’île de Quiberon, ils font de la voile, ils adorent l’iode et le soleil, et ils sont fascinés par une femme, la belle Gaëlle, une blonde qui roule dans une Volkswagen coccinelle cabriolet, une métisse, dont le père, breton, a épousé une vietnamienne, elle est absolument superbe, elle affole complètement les deux garçons jusqu’à ce que le narrateur découvre sa fille, Marion, qui est elle très brune, et dont il va s’éprendre, peu à peu.

Lui, s’apprête à embrasser une carrière dans la marine, il a été reçu à l’Ecole Navale, il a une petite amie, qu’il doit laisser pour s’embarquer pour un tour du Monde, comme c’est le cas la dernière année de l’école navale, et qu’il va donc quitter. D’autant qu’il y a une chose qu’il adore, c’est dessiner, peindre.

C’est un peu à la façon d’une toile marine que se déploie ce livre, tout en nuances de ciels, de mers, des ambiances gouachées, qui suivent les parcours de ce couple, qui oscillent entre la Bretagne et le Vietnam d’où vient la famille maternelle de Marion, cette vieille Indochine qui semble surgir de chez Schoendoerffer.

Lire un extrait de La grande nageuse , d'Olivier Frébourg, au Mercure de France

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