Astérix et Goebbels: Michel Serres plaide "une faute contre l'humour"
Le 18 septembre dernier, Michel Serres a choisi d'évoquer le personnage d'Astérix. Pas de quoi déclencher là un pugilat comme les aiment les Gaulois de Goscinny. C'était sans compter sans le tempérament passionné du philosophe qui a dressé un acte d'accusation implacable que l'on peut résumer en trois points :
- Astérix c'est l'apologie de la force
- Astérix c'est l'apologie de la drogue
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Astérix enfin, c'est la négation de la culture.
Et Michel Serres d'évoquer le nazi Joseph Goebbels.C'est peu dire que nos auditeurs ont réagi. Impossible de citer tous les messages. Mais tant de passions méritaient que Jérôme Bouvier rencontre "le grand Druide", Michel Serres, pour lui demander s'il comprenait l'émoi suscité par ses propos.
Réaction de Michel Serres : prêt à reculer un peu, prêt à s'excuser ... Il plaide une "faute contre l'humour".
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