#MeToo politique : face au "déferlement sexiste" sur la campagne présidentielle, un Observatoire est lancé
Alors que les candidats lancent un appel aux parrainages, que certains peinent à récolter à l'approche de la date limite de dépôt, un Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique voit le jour. Dans cet épisode également, nous dressons le bilan diplomatique des JO de Pékin pour la Chine.
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![Une marche "Nous toutes", contre les violences faites aux femmes, en novembre 2021 à Toulouse. (ALAIN PITTON / NURPHOTO)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/D3RclxK9iinDqbWssJSRmcSb4f4/0x53:1024x629/432x243/2022/02/21/phpxc3CfO.jpg)
Dur début de semaine pour les candidats à la présidentielle : Fabien Roussel, le candidat communiste, fait face à des accusations d'emploi fictif. Mediapart l'accuse d'avoir été payé comme assistant parlementaire, entre 2009 et 2014, sans avoir réellement travaillé. L'intéressé nie en bloc.
De l'autre côté de l'échiquier politique, Marine Le Pen lance sur les réseaux sociaux un appel aux maires pour récolter les parrainages qui lui manquent pour atteindre les 500 obligatoires pour se présenter à la présidentielle. La candidate du Rassemblement national n'est pas la seule à peiner pour ses parrainages, à 12 jours de la date limite pour les déposer. Christiane Taubira, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan.. Eux aussi affirment que le compte des 500 signatures n'est pas encore bon. "Le Quart d'Heure" revient sur cette situation qui pourrait donner lieu à une issue inédite : un candidat bien placé dans les sondages qui n'obtiendrait pas ses 500 parrainages.
Je lance un appel aux maires : si vous ne m'aidez pas, des millions d'électeurs seront privés d'élection.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 21, 2022
Ne laissez pas se produire un scandale démocratique majeur. #Parrainages pic.twitter.com/yXtJiEo5sI
Le #MeToo politique se rappelle au bon souvenir de la présidentielle
Il y a quelques mois, une tribune dans le journal Le Monde lançait le mouvement #MeToo politique, pour libérer la parole et faire évoluer la classe politique quant aux violences envers les femmes. Aujourd'hui, cinq des initiatrices de cette tribune lancent l'Observatoire national des violences sexistes et sexuelles en politique, dont l'un des premiers objectifs sera d'interpeller les candidats à la présidentielle sur le traitement de ces violences au sein de leurs équipes, mais aussi leur projet de candidat sur ce sujet. Fiona Texeire nous en dit plus, elle est conseillère à la mairie de Paris, instigatrice du #MeToo politique et de la création de cet observatoire.
Direction la Chine, également, dans cet épisode. Au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Pékin, qui s'est déroulée dans une ambiance beaucoup plus détendue que lors de l'ouverture. Et pour cause : tout le monde s'accorde à dire que le bilan de ces Jeux est bon. Le correspondant permanent de franceinfo en Chine, Sébastien Berriot, nous explique pourquoi.
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