"Trop parisienne", "trop élitiste", "trop dans l'entre-soi"... depuis des décennies, l'Ecole nationale de l'Administration a mauvaise presse, critiquée par tous y compris par les femmes et les hommes politiques qui sont issus de ses rangs. Pourtant, à sa création en 1946, l'ENA était censée démocratiser l'accès à la haute fonction publique. Mais malgré de nombreuses réformes et remises en cause, l'école d'excellence a toujours été critiquée pour son éloignement avec le terrain et les Français. En janvier dernier, sous l'impulsion d'Emmanuel Macron, l'école a été réformée : elle s'appelle désormais l'INSP, pour Institut National du Service Public. Mais cette réforme manque de "clarté", semble "improvisée" disent les élèves de la première promotion qui sont allés aujourd'hui jusqu'à la grève. Une action historique, qui est symbolique du malaise qui touche la haute fonction public. Un duel à distance entre Macron et MélenchonDans le Quart d'Heure, on revient aussi sur la campagne des législatives, et le duel qui se tend à distance entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Le chef de l'Etat demande aux électeurs de lui offrir "une majorité claire" tandis que le leader de la Nupes se moque de la "panique" au sein de la macronie. A la rencontre des nouveaux talents du rap marseillaisL'actualité c'est aussi la bataille du rap qui s'ouvre sur Netflix : "Nouvelle école", le concours de talent 100%, met en scène la rivalité entre Bruxelles, Marseille et Paris, les trois grandes villes du rap francophone. Hier, le Quart d'heure vous a emmené dans la capitale belge, aujourd'hui direction Marseille : Margaux Queffélec est allée à la rencontre des représentants de la nouvelle génération de rappeurs, qui tentent de s'affranchir de la tutelle d'IAM ou de Jul. Credo 357 et Kyzi dans les locaux du label marseillais Forza Records. (MARGAUX QUEFFELEC / RADIO FRANCE)