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La gauche s'unit contre l'union, des conseils pour discuter avec votre oncle complotiste et référendum sur l'indépendance en Calédonie : qu'en pensent les jeunes ?

On est à Nouméa ce soir. Dans trois jours, les Néo-calédoniens s'exprimeront une troisième fois sur l'indépendance, et on a voulu savoir comment les jeunes, nés après les accords de 88, voient ce scrutin. On vous raconte aussi la fin de non-recevoir opposée à la primaire d'Anne Hidalgo par les autres candidats et on analyse le complotisme, très répandu chez les plus jeunes, qui pourrait s'inviter à la table de Noël.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Des militants du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) en Nouvelle-Calédonie, le 1er décembre 2021.  (DELPHINE MAYEUR / HANS LUCAS / AFP)

Un troisième référendum pour décider si oui ou non la Nouvelle-Calédonie doit prendre son indépendance. C'est une nouvelle étape dans ce processus de décolonisation entamé il y a plus de trente ans avec les Accords de Matignon de 1988. 

Surtout qu'aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie, plus de la moitié de la population est née après ces accords. Ils n'ont pas connu l'époque des violences entre les Kanaks, les premiers habitants de l'archipel, et les Caldoches, les descendants des colons blancs.

Les indépendatistes ont appelé à boycotter le scrutin, alors qu'une année de deuil national a été décrétée pour les victimes de la pandémie, et que le Covid là-bas aussi frappe de plus en plus fort. 

Et la jeunesse kanak est tiraillée entre la volonté de respecter les combat des anciens et celle de se dessiner un avenir dans les facs et la fonction publique française. Sandrine Etoa-Andègue, envoyée spéciale de franceinfo sur place, nous raconte les espoirs et les dilemnes de la jeunesse calédonienne à trois jours du scrutin. 

Une primaire toute seule

Un appel de Montebourg à l'unité et Anne Hidalgo au 20H de TF1 qui appelle à l'organisation d'une primaire. On a presque cru à un plan de com' commun des gauches françaises. Et puis en fait ... non.

C'est plutôt l'ordre dispersé qu'ont choisi Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel, même si aucun aujourd'hui ne dépasse les 10% dans les sondages. Mais la candidate socialiste y croit dur comme fer et tiendra ce soir une conférence de presse pour défendre son idée, alors que les militants de la Primaire Populaire, une primaire citoyenne pour unir la gauche, fait pression sur les autres candidats. 

Vaccins, complotisme et sapins de Noël

Vous l'avez sûrement noté : Noël approche. Toute la classe politique veut le sauver alors que le Covid est de retour pour sa cinquième saison. Et nous au Quart d'Heure, on parie que le vaccin, le Covid et l'élection présidentielle risquent d'être au coeur de vos discussions le soir du réveillon. 

Sauf qu'avec la diffusion des idées complotistes, les débats peuvent vite surchauffer ! Alors on a eu envie d'avoir quelques conseils pour discuter le plus calmement possible avec notre oncle ou notre petit frère complotiste, puisque 85% des 10 - 15 ans seraient séduits par une théorie du complot, selon une étude de l'institut CSA. 

Tristan Mendès-France et Rudy Reichstadt, les experts de Complorama, le podcast bimensuel de franceinfo consacré au complotisme, sont donc venus nous raconter comment éviter les clashs sans se taire pour autant. 

Invité·es : Sandrine Etoa-Andègue, envoyée spéciale de franceinfo à Nouméa avec les moyens techniques de Laurent Macchietti, et Tristan Mendès-France et Rudy Reichstadt, les experts du complotisme

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