Cet article date de plus de deux ans.

Nouvelle hausse en vue dans l'alimentaire

On n'a pas fini de parler de la hausse des prix dans l'alimentaire ces prochains mois.
On enregistre plus de 12% de hausse sur un an, selon les dernières statistiques publiées par l'Insee. 

Article rédigé par Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Inflation alimentaire : les Français réduisent leurs achats de boeuf, poisson et de fruits et légumes selon la fédération du commerce. (Illustration) (JAG IMAGES / IMAGE SOURCE / GETTY IMAGES)

La hausse des prix dans l'alimentaire vaut autant pour les produits frais que pour ceux qui sont transformés. Résultat : il va falloir être attentif aux étiquettes ces prochains mois, car les tarifs pourraient continuer à augmenter.

La hausse des coûts de production n'a pas encore été totalement répercutée sur le consommateur final. C'est en tout cas ce qui disent les producteurs et les industriels. Ces derniers viennent de soumettre aux distributeurs, donc aux représentants des grandes enseignes, les hausses de tarifs qu'ils voudraient voir appliquer.

Entre 10 et 25% d'augmentation selon la fédération du commerce. Jusqu'à 15% seulement temporisent les industriels. Pour l'instant, plaident-ils, seule la flambée des prix des matières premières, du transport, des emballages (carton, plastique) a été répercutée sur le consommateur. Mais pas celle des prix de l'énergie, qui pèse évidemment sur les coûts de production, et que l'industrie agroalimentaire dit ne pas pouvoir absorber.

Les Français consomment moins, remplissent moins leur caddie

Mais les chaînes d'hypermarchés doivent elles-même faire face à cette énergie de plus en plus chère. Les négociations commerciales qui viennent de s'ouvrir s'annoncent donc extrêmement tendues. D'autant que les consommateurs réduisent déjà leurs achats, face à cette inflation qui s'installe dans la durée. Avec une baisse considérable sur certains produits : le boeuf, le poisson, les fruits et légumes, 
selon la fédération du commerce.

Alors si les étiquettes continuent à valser, les ménages vont continuer à rayer des produits sur leur liste de course, or la consommation est un moteur essentiel de la croissance en France.

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