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"Saisonniers", parce que les professionnels manquent de bras

"Saisonniers" est choisi par Thierry Marx cette semaine. Les jobs d'été sont loin, c'est bientôt la rentrée des étudiants. Or les professions de l'hôtellerie restauration, et pas seulement, manquent de collaborateurs.

Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Dans les Alpes-Maritimes, un quart des emplois du tourisme sont saisonniers. (ABJ / MAXPPP)

C'est la pleine arrière-saison, qui connaît un beau succès dans l'hôtellerie-restauration. Mais les professionnels sont en manque de personnels. Les traditionnels jobs d'été sont finis, les étudiants vont bientôt reprendre les cours, mais même ces jeunes-là sont de moins en moins attirés par les métiers de saison.

Les saisonniers réclament désormais, souvent, des périodes de travail plus courtes que les quatre ou cinq mois nécessaires dans l'hôtellerie-restauration (en général à cheval sur printemps, été et automne). Ils ont envie, eux aussi, de bénéficier d'une période de rupture et de vacances.

Un accord avec la Tunisie

"On manque de bras partout, commente Thierry Marx. Dans le tourisme, dans le bâtiment, et bien sûr dans l'hôtellerie-restauration. Tout le monde a du mal à recruter." Certaines professions se retrouvent dès lors en porte-à-faux et doivent faire appel à des salariés étrangers.

Ainsi, le syndicat des hôteliers-restaurateurs a signé un accord pour 2023 avec le gouvernement tunisien, afin de faciliter la venue de travailleurs en France. Il faut donc revoir les problématiques qui tiennent les demandeurs d'emplois éloignés de ces métiers : planification des horaires, rémunération, heures supplémentaires, etc. Un paradoxe quand on voit que l'apprentissage connaît un essor fulgurant en France.

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