Jean-Louis Murat : "Je serais mort si il n'y avait pas eu la musique"

C'est son 22ème album. Jean-Louis Murat s’offre le luxe de se réinventer dans II Francese, un titre qui correspond au surnom donné par les Napolitains au mari de Caroline de Bonaparte.

Un album qui lui ressemble : comme lui, il groove, il transpire l’énergie de l’espoir et non du désespoir...

La musique c’est pour vivre, d’une certaine façon

Jean-Louis Murat

Murat a démarré très tôt dans la musique. A 7 ans déjà, il jouait du tambour dans une fanfare, puis du cornet à piston, puis du saxophone.

Il a ensuite développé un goût pour le chant. Son prof d'anglais au collège lui a fait découvrir la soul et le jazz. Mais le vrai déclic, c'est un dictionnaire offert quand il avait 9 ans : cette Bible des mots va lui donner le goût de la poésie. Une véritable révélation, suivie d'une envie d'écrire, de composer et de chanter.

Aujourdhui, il avoue que la musique l'a sauvé.

Je serais mort s'il n'y avait pas eu la musique

Jean-Louis Murat

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Cet album est aussi un hommage à son ami Christophe, décédé avant sa sortie : "Christophe, c'est un peu mon fidèle lieutenant, mon capitaine. 30 ans de musique ensemble. Le disque est empreint de sa présence, son souvenir. L'album lui est dédié,  ce qui est bien naturel."

Ce qui ressort de cet album, c’est la sensualité  d’un Jean-Louis Murat qui fait écho à ses yeux bleus intenses. Cette sensualité mise en exergue par les mots est même parfois déstabilisante. 

Avec cet album Jean-Louis Murat semble heureux, épanoui, du haut de ses 66 ans (il ne les fait pas). Se sent-il libre ?

C’est difficile de faire la différence entre se sentir libre, être libre et n’en avoir rien à foutre

Jean Louis Murat

France Info

Son album est d'ores et déjà disponible. Jean-Louis Murat est aussi actuellement sur scène : il sera le 22 décembre à Clermont-Ferrand, le 7 décembre à Lille, le 8 décembre à Strasbourg et le 10 et 11 décembre à Paris.