Douglas Kennedy : "Je n'ai jamais commencé un roman avec un plan..."
"Les secrets de mon écriture ? J'ai une mémoire immense et je suis comme une éponge, explique le romancier et dramaturge Douglas Kennedy, et donc j'observe tout le temps, et surtout la vie des autres. Comme je dis aux jeunes écrivains, le sujet ce n'est pas le nombril, c'est la rue métaphoriquement, c'est la vie des autres...Pour moi franchement l'écriture, c'est un art oui, mais c'est aussi un métier . Et c'est une discipline. J'ai une méthode très simple que j'ai adaptée grâce à Graham Greene, deux pages par jour de manuscrit, 500 mots, mathématiquement ça marche, 500 mots, 6 fois par semaine ça fait 3.000 mots, 50 semaines, on a le premier jet, et après on retravaille beaucoup" , précise Douglas Kennedy.
"Naturellement derrière tout cela il y a le fait que pour moi, même si mes romans sont très structurés, je n'ai jamais commencé un roman avec un plan, j'ai l'idée, j'ai le narrateur ou la narratrice, j'ai le trajet, deux trois personnages, le problème central, l'endroit où tout va commencer, et puis on verra...Je peux écrire partout. De temps en temps, j'écris dans le métro quand je suis ici à Paris".
Concernant son idée de la condition humaine , l'écrivain américain souligne que "mon point de vue, c'est que la plus grande lutte avec la vie, c'est avec soi-même . Et aussi, pourquoi on est l'architecte de sa propre prison" ?
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