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"Le visiteur aveugle", de Jean-Pierre Milovanoff

De juin à août 2003, l'Europe a connu une canicule exceptionnelle. Selon l'OMS, cette vague de chaleur a entraîné la mort de 70.000 personnes ; elle a eu des conséquences sur l'environnement mais aussi sur la vie politique comme en France et au Portugal. L'écrivain Jean-Prix Milovanoff, récompensé par de très nombreux prix littéraires tels que le Goncourt des Lycéens.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
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L'écrivain Jean-Prix Milovanoff, récompensé par de très nombreux prix littéraires tels que le Goncourt des Lycéens, les Prix des libraires ou France Télévision, revient dans son nouveau roman sur cet été meurtrier. L'occasion de s'interroger sur notre indifférence à l'égard des autres.

Le visiteur aveugle , de Jean-Pierre Milovanoff est publié aux éditions Grasset. Retrouvez l'intégralité de cette interview sur France Info.fr (127 p.) – Note : ***

Résumé : Théo a treize ans lorsqu'une vague de chaleur sans précédent s'abat sur l'Europe. Il assiste à la disparition des petites vieilles de son immeuble auxquelles il tenait la porte, dont il ne se sentait pas vraiment proche, bien sûr, mais qui faisaient partie de sa vie. Il découvre un nom à ce mal : la déshydratation. C'est la première fois qu'il entend parler d'un tel phénomène. De sa mère, interne à l'hôpital, il ne reçoit pas de nouvelles plus rassurantes. Alors, sur les trottoirs brûlants de Paris, Théo achève de grandir. Ce "temps suspendu" de la canicule permet soudain tout à tous. Théo se prend ainsi d'amitié pour un personnage extravagant occupé à voler méthodiquement l'appartement de Madame Roseland, ancienne et célèbre danseuse à l'Alcazar, et qui vient de céder sous l'accablante chaleur. Dans ce récit à la poésie simple, Jean-Pierre Milovanoff adopte le point de vue d'un jeune garçon. C'est à travers ce regard innocent, empli d'une vérité tendre, que l'auteur choisit de raconter un été pas comme les autres.

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