La Réunion : de nouveaux combats de rue clandestins et des contrôles de sécurité renforcés

À La Réunion, une vaste opération de police pour lutter contre la délinquance. Le préfet Jérôme Filippini a décidé avec les élus de maintenir l’effort de sécurité sur le département, et de renouveler l’arrêté interdisant l’organisation des combats de rue ce week-end.
Article rédigé par franceinfo - Tessa Grauman
Radio France
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Plus d'une centaine de jeunes rassemblés au Port, pour un combat de rue, lors du week-end de Pâques, malgré l'interdiction. (CAPTURE D'ECRAN / RESEAUX SOCIAUX)

Le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, a renouvelé l’arrêté interdisant les combats de rue ce week-end. Cette mesure est entrée en vigueur le vendredi 5 avril à 18h jusqu’au lundi 8 avril 2024 à 8h. Le port et le transport d’armes sont, eux, interdits aussi jusqu’à la fin du mois. Mercredi 3 avril, Le préfet de la Réunion a convoqué les élus locaux pour leur présenter son "plan d’action contre les violences urbaines".

Dès le lendemain, une nouvelle opération "place nette" était lancée dans un quartier de Saint-André, au nord-est de l’île. Quartier défavorisé, et régulièrement secoué par des violences, perpétrées par une quinzaine de jeunes. Un reportage de Delphine Gérard, Réunion la 1ere.

À Mayotte, les élus travaillent sur le statut des cadis

Les cadis, ce sont ces personnalités morales et religieuses de l’islam, qui remplissent aussi certaines fonctions judiciaires et notariales. Cette spécificité est liée à un droit local, qui s’applique uniquement à Mayotte. Mardi 2 avril, un séminaire était consacré à l’autonomie du conseil cadial. Avec des points de vue divergents. On écoute Ali Yousouf Ben, le cadi de Mamoudzou, puis Soula Saïd Souffou, élu du département. Des propos recueillis par Chafika Salimoukou, Mayotte la 1ere.

Guadeloupe : hommage à l'écrivaine Maryse Condé

Une veillée populaire, en hommage à l’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé, était organisée hier soir au Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre. Un lieu dédié à l’histoire de l’esclavage. Il a été choisi en raison de l’engagement de la professeure et femme de lettres pour la mémoire de l’esclavage et contre le racisme. En 2018, Maryse Condé avait reçu le Prix Nobel Alternatif. Elle avait choisi de l’offrir au Mémorial ACTe. Maryse Condé est morte le 2 avril dernier, elle avait 90 ans.

Des ateliers pour préserver la langue "arawak" en Guyane

Préserver la langue "arawak", c’est le but des ateliers organisés chaque mois, dans différents lieux de Guyane. Ils s’adressent aux Lokonos qui sont arrivés en Guyane au premier siècle. Cette semaine, Terence Moy s’est invité à un de leurs cours, à Saint-Laurent-du-Maroni. La plus grande communauté de Lokonos en Guyane se trouve à Sainte-Rose de Lima, près de Cayenne. Un village de 500 habitants.

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