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Kamel Mennour : "Etre représenté à la FIAC permet de se montrer"

La 29e FIAC, la Foire Internationale d'Art Contemporain, a ouvert au public jeudi. Kamel Mennour, un galeriste parisien, est un de ses habitués. Mais parmi ces 184 galeries de 25 pays différents, est-ce un privilège ou une obligation d'être dans ce sein des seins pour exister?
Article rédigé par Fabienne Sintes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"La FIAC est un
rendez-vous incontournable des acteurs, des artistes, des collectionneurs, de
la presse... pour entendre les sonorités de ce que sera l'art de demain"
explique Kamel Mennour. Selon le galeriste, la FIAC
permet aussi de révéler les artistes aux autres partenaires étrangers.
"Ce sont de ces confrontations qu'éclosent de nouveaux partis pris."

"Etre représenté à la
FIAC permet de se montrer, de ne pas être dans le consanguin. L'art est quelque
chose d'autre que de se regarder soi-même. C'est regarder les autres,"
ajoute le galeriste parisien pour expliquer cette quête
de non consanguinité.

Selon lui, "les
galeries françaises sont redevenues compétitives"
. D'ailleurs, le
marché de l'art va bien. Il semble passer au travers des crises. S'il avoue un
aspect spéculatif de l'art, "l'art est avant tout quelque chose qui
permet d'entendre un message"
.

A propos du documentaire La
Ruée vers l'art
diffusé sur Arte qui montre les travers de l'argent et des manœuvres
spéculatives, s'il n'a pas encore vu le film, il explique qu'il y a bien "une
partie
[du marché de l'art] avec des chiffres astronomiques. Mais c'est
une crête. L'essentiel des galeries est auprès des artistes."

"J'ai l'utopie de penser
que j'appartiens à un monde où la poésie est toujours présente."

Interrogé aussi sur l'expérience
de Banxy
, Kamel Mennour avoue "adorer la transgression" de cet
artiste qui a vendu des dessins pour quelques dollars.

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