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Le Geek de A à Zeid : Ransomware

Tout l'été avec Jean Zeid, France Info décrypte les expressions issues des nouvelles technologies et qui se sont peu à peu imposées, parfois jusque dans les pages des bons vieux dictionnaires. Le mot du jour : ransomware.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
  (Capture d'écran McAfee Labs)

L’arnaque est désormais un peu mieux connue : le "ransomware" ou “rançongiciel" en français est un petit logiciel qui va crypter un ordinateur à l’insu de son propriétaire. Et si ce dernier veut une clé de décryptage pour recouvrir ses propres données, il faut payer. C’est en quelque sorte une prise d’otage des données informatiques d'un utilisateur afin de lui demander une rançon pour les débloquer.

En février dernier, un hôpital de Los Angeles avait payé une rançon à des pirates informatiques qui avaient pris le contrôle de ses ordinateurs pendant plus d'une semaine. La somme s’élevait à plus de 15.000 euros.

Pire encore, un autre hôpital américain situé au Kansas et lui aussi victime d’un "rançongiciel", lui, n'a pas pu récupérer ses fichiers. Les dirigeants ont bien payé la rançon mais les pirates ont émis une nouvelle demande pour une seconde rançon. Et cette fois, refus de l'hôpital.

Attention au Ranscam, un faux ransomware

La France n’est pas en reste : une hydrolienne au large d’Ouessant a même été victime de "rançongiciel". Des pirates informatiques avaient mis la main sur l’ordinateur qui permettait la connexion satellite avec l’unité de pilotage de l’hydrolienne. La rançon n’a pas été payée. Sa production électrique a quand même été interrompue pendant deux semaines. Mais il y a pire : une variante nommé Ranscam, un faux ransomware, efface lui les données. En clair, ce tartuffe se fait passer pour un rançongiciel. Mais une fois le paiement effectué, généralement une centaine d’euros, la victime se rend compte que ses fichiers ne seront jamais récupérés. Et pour cause : ils ont été effacés. 

Et si l’on ne paye pas, même résultat. Comment se protéger de ce nouveau fléau ? La sauvegarde de ses données représente pour le moment la meilleure arme contre ce type d’attaques

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