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Le geek de A à Zeid : "Lancer un kickstarter"

Tout l'été avec Jean Zeid, France Info décrypte les expressions issues des nouvelles technologies et qui se sont peu à peu imposées, parfois jusque dans les pages des bons vieux dictionnaires. Aujourd'hui, c'est l'expression "lancer un kickstarter"
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 8 min
  (Le geek de A à Zeid : "lancer un kickstarter")

 Elle n’existait pas il y a quelques mois mais l'expression “Lancer un Kickstarter” s’impose peu à peu comme le synonyme de “chercher un financement auprès des internautes”. Explication : le financement participatif ou crowdfunding a littéralement explosé depuis 2009 avec des sites précurseurs comme Kickstarter ou Indiegogo. La proposition est simple : demander aux internautes d’être des mécènes afin de financer des inventions, des films, des disques, des jeux vidéo ou pourquoi pas des reportages 

En France, Ulule et Kiss Kiss Bank Bank se partagent l’essentiel du marché. Un financement participatif qui permet aux entrepreneurs, inventeurs et autres artistes d'obtenir des financements pour leurs projets auprès des internautes et non des banques. En échange : une "récompense" qui peut prendre la forme d’un des premiers produits fabriqués dans le cadre du projet, soit un bonus comme avoir son nom inscrit dans les crédits. Les créateurs de projets fixent un objectif de levée de fonds avec une échéance, et ne touchent l'argent que si la somme totale est atteinte à cette date. Le site de crowdfunding se finance en prélevant un petit pourcentage des montants réellement versés.

Mais attention, devenir un baker, un donateur, ne fait pas de vous un actionnaire. Exemple, vous misez 100€ sur un projet d’objet connecté. Quelques mois plus tard, la start-up connait un tel succès qu’elle est rachetée 1 milliard de dollars. Et bien, de ce milliard, vous n’en verrez pas l’ombre d’un billet. LE financement participatif, ce n’est rien de plus que du préachat, un don sans contrepartie.

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