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Emmanuel Macron sur TF1 et LCI : une interview pour faire le service après-vente de ses réformes et annoncer une nouvelle version de la réforme des retraites

Le chef de l'État était interrogé mercredi sur TF1 et LCI.L'occasion pour lui de dresser son bilan mais aussi de dessiner encore un peu plus une esquisse de candidature à l'élection présidentielle.

Article rédigé par franceinfo - Fanny Guinochet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Emmanuel Macron lors de son interview sur TF1 et LCI, le mercredi 15 décembre 2021. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Mercredi 15 décembre, Emmanuel Macron était interviewé sur TF1 et LCI, notamment pour dresser le bilan de son quinquennat. Retour sur les séquences économiques à retenir mais aussi sur l'attitude globale du chef de l'État dans cette séquence politique. 

Ainsi, Emmanuel Macron s'est posé en "président du service après-vente", notamment pour défendre la situation économique : un niveau de chômage au plus bas depuis 15 ans, une croissance qu'il estime être au rendez-vous, peu de défaillances d'entreprises... Il s'est aussi attaché à défendre les différentes réformes menées durant cinq ans, comme l'assurance chômage, l'apprentissage ou encore le prélèvement à la source. 

Retraites : vers une réforme revue et corrigée

Il s'est également attaché à se projeter, sans pour autant annoncer sa candidature. Il est notamment revenu sur le dossier brûlant des retraites, pour se justifier de l'abandon de la réforme afin de ne pas perdre son étiquette de président réformateur. Affichant son regret de n'avoir pas pu mener cette réforme jusqu'au bout, il a dressé les contours de la réforme qu'il souhaiterait voir menée, très différente de celle esquissée à l'époque par Edouard Philippe. Ainsi, exit le système universel, place à un système à trois régimes : fonctionnaires, salariés du privés, indépendants. 

Globalement, Emmanuel Macron a voulu se rapprocher des Français et effacer l'image de président des riches, qui lui colle à la peau. Il a en effet vanté les mérites de sa politiques sur le pouvoir d'achat et s'est positionné en défenseur des services publics, loin du défenseur de la "start-up nation" qu'il était en 2017.

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