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Quelle réforme pour quelle retraite ?

Ce soir, Catherine Pottier reçoit Philippe Frémeaux d'Alternatives Economiques, Nicolas Baverez du Point et Marie-Eve Malouines de France Info. Ensemble ils vont débattre de ce qui va changer par rapport à la réforme de Nicolas Sarkozy de 2010. Ce lundi, les députés ont commencé à étudier le texte.
Article rédigé par Simon Le Baron
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Nicolas Baverez, du Point estime que ce qui change, c'est d'abord que d'ci à 2025, il faudra 43 annuités et non pas 41 pour pouvoir prendre  une retraite à temps plein, on a une nouvelle augmentation des cotisations sociales, c'est sans doute le plus préoccupant et enfin, on crée un compte pénibilité qui va avoir pour effet après le dispositif des carrières longues de permettre pratiquement à la moitié d'une classe d'âge de partir avant 62 ans, donc on retourne pour la moitié de la population à la retraite à 60 ans.

Philippe Frémeaux d'Alternatives Economiques estime pour sa part que  le compte pénibilité n'est pas du grain à moudre pour le PS, puisque c'était ce qu'avait promis François Fillon en 2003, époque où il était ministre des Affaires sociales, et comme par hasard, ils n'ont pas réussi  pendant qu'ils étaient aux affaires pour réussir à mettre en place cet accord, Il aimerait que Nicolas Baverez ait raison parce que quelqu'un qui aura vécu 25 ans de sa vie professionnelle dans des conditions pénibles pour un compteur qui va commencer à tourner en 2015, pourra au moment où il fera valoir ses droits à la retraite, pourra partir avec 2 ans d'avance.

Marie-Eve Malouines dit que ce que change cette réforme, c'est que chacun peut calculer à quel moment il va devoir prendre sa retraite à taux plein ou pas et logiquement l'age de départ réel va augmenter. Les jeunes sont saccrifiés car ce sont ceux qui vont devoir cottiser le plus longtemps, ils savent qu'ils auront une ésperance de voie plus longue que  leurs parents.

 

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