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Culture d'info. Thelma et Louise et le festival international des jardins pour s'échapper lors du premier week-end de déconfinement

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Article rédigé par franceinfo, Thierry Fiorile, Anne Chépeau
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Susan Sarandon et Geena Davis, dans "Thelma et Louise" de Ridley Scott. (MGM / ARCHIVES DU 7EME ART)

En ce premier weekend de déconfinement, un film de 1991, sur un week-end, devenu emblème féministe aux Etats-Unis puis dans le monde entier, Thelma et Louise de Ridley Scott. Film culte n'ayant pas pris une ride et mieux encore, Thelma et Louise est ressorti en salles en 2018 et apparaît alors comme précurseur de l'ère MeToo.

Sur une idée de la scénariste américaine Callie Khouri, Ridley Scott réalise un film manifeste qui va ébranler Hollywood. Ça commence comme une comédie, un road movie entre copines, une serveuse et une femme au foyer mariée à un épouvantable macho, Thelma et Louise laissent leurs mecs à la maison et taillent la route pour un week-end de filles à bord d'une Ford Thunderbird cabriolet 1966.

Un film féministe à une époque très loin de MeToo

Deux jeunes femmes, jolies, insouciantes, peuvent-elles dans l'Amérique profonde, de l'Arkansas au Nouveau-Mexique passer un week-end cool, comme le feraient deux hommes ? Le road-movie vire au tragique, Thelma et Louise croisent un violeur et retournent la violence masculine contre les mâles qu'elles croisent. En 1991, Hollywood apprécie modérément la violence assumée du film, comme si deux ménagères ordinaires n'avaient pas le droit de faire comme les hommes sur grand écran. Porté par un duo exceptionnel, Susan Sarrandon et Geena Davis, Thelma et Louise montre une solidarité féminine rare au cinéma, les deux actrices foncent pied au plancher pour fuir la domination masculine, leur liberté est d'autant plus belle, qu'elles la paient au prix fort. 

Le Domaine de Chaumont, un château pour bien commencer son déconfinement

Le Domaine de Chaumont sur Loire ce sont 32 hectares de nature et un château où se côtoient à partir du printemps propositions artistiques et paysagères. Dans le château où sont notamment présentées cette année des peintures de Philippe Cognée et des dessins de Giuseppe Penone, le parcours a été réorganisé pour permettre aux visiteurs de ne pas se croiser.

Même souci de distanciation sur le domaine, dans les 30 jardins créés pour le festival international des jardins. Le thème de cette année, choisi il y a près d’un an  : les jardins de la terre – retour à la terre mère. Il est pleinement d’actualité après la période de confinement qui a replacé la nature au cœur de nos vies. 

A la veille du confinement le 16 mars, le travail sur les jardins n’était pas terminé, il s’est donc poursuivi en avril dans des conditions particulières et sans savoir quand le Domaine pourrait rouvrir. Un seul jardin n’est pas encore prêt, celui proposée par une équipe italienne qui a finalement dû renoncer à sa venue. Ce sont donc les jardiniers du domaine qui vont le réaliser sur plan dans les prochaines semaines.

Le château de Chaumont a été construit au XVe siècle au bord de la Loire. Ses jardins attirent pendant six mois de l'année plus de 500 000 visiteurs, lors du Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher).  (CAPTURE ECRAN FRANCE 2)

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