Cet article date de plus de deux ans.

franceinfo conso. Ces communes réticentes à l'installation de "tiny houses"

Tiny house : quand le rêve d’une petite maison en bois se heurte au refus de la mairie. Les tiny houses, ce sont des micromaisons nomades d’environ 20 mètres carrés, la plupart du temps en bois. 

Article rédigé par franceinfo - Laura Hendrikx (60 millions de consommateurs)
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une tiny house en Allemagne. Image d'illustration. (ULI DECK / DPA)

Les premiers prix se situent autour de 20 000€, ce qui en fait un logement plus abordable qu’une maison classique. En plus d’être moins chères, ces tiny houses sont souvent plus écologiques car moins énergivores, et attirent des personnes en quête d’un mode de vie plus sobre. 

Le problème, c’est que pour passer du rêve à la réalité, les propriétaires de ces micromaisons se retrouvent souvent face à un mur. Beaucoup ont toutes les peines du monde à obtenir, auprès de leur mairie, les autorisations nécessaires pour s’installer sur leur terrain, ou celui des personnes qui souhaitent les accueillir. Nous avons reçu beaucoup de témoignages de personnes empêchées de s’installer car les municipalités se montrent encore très réticentes face à ce type d’habitat. Elles rechignent souvent à donner leur accord par peur de ce qu’elles appellent la  "cabanisation".

Que dit la loi ?

Depuis la loi Alur de 2014, les tiny houses peuvent être installées, soit sur un terrain constructible, soit sur ce qu’on appelle des "pastilles". Ce sont des zones agricoles, naturelles ou forestières, qui sont inconstructibles, mais sur lesquelles l’installation de résidences démontables peut être autorisée à titre exceptionnel. 

Quel que soit le cas de figure où vous vous trouvez, il est indispensable d’obtenir une autorisation de votre mairie : vous ne pouvez pas poser une tiny house dans votre jardin ou sur votre terrain, même s’il est constructible, sans avoir obtenu son accord. 
Le seul moyen d’installer une tiny house sans autorisation, c’est de la changer de terrain tous les trois mois. Ce qui n’est pas très pratique si vous comptez en faire votre résidence principale. Donc vous l’aurez compris, la règle numéro un, avant de vous lancer dans un tel projet, c’est de bien vous renseigner avant auprès de votre commune. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.