Paris 2024 : "On a un peu de pression" mais "on est relativement optimistes", affirme le directeur technique national de la Fédération française d’athlétisme

"On a un peu de pression, 109 jours, c'est bientôt ça s'approche, c'est un enjeu majeur des Jeux, l'échéance de ces quatre années, et quand on les joue à domicile c'est évidemment un peu plus de pression", a reconnu dimanche 7 avril dans le Club Info sur franceinfo, Patrick Ranvier, directeur technique national de la Fédération française d’athlétisme, avant les Jeux de Paris. L'athlétisme, c'est "un sport majeur avec 1 810 athlètes à parité égale, 905 femmes, 905 hommes, 144 médailles, 48 épreuves, 3 représentants par pays dans chaque spécialité. C'est une discipline qui est assez fondamentale dans l'organisation de ces Jeux", ajoute-t-il.

Patrick Ranvier a fait le point sur le nombre d'athlètes français qui seront présents aux JO de Paris. "On a fait une liste large de 384 athlètes susceptibles d'être sélectionnables pour arriver à une délégation qui sera aux alentours de 75 athlètes, plus ou moins 5 pour représenter la France aux JO", a précisé le directeur technique national de la Fédération française d’athlétisme.

Réserve sur les chances de médailles

Interrogé sur l'objectif de médailles pour l'athlétisme français aux JO, Patrick Ranvier ne prend pas de risque : "Je ne vous donnerai pas de chiffres, c'est trop aléatoire. On va faire mieux qu'on a fait à Tokyo" en 2021 où la France avait obtenu une médaille. "On est relativement optimistes, relativement ambitieux, raisonnablement optimistes et raisonnablement ambitieux". Il espère que le nombre de médailles sera entre Tokyo, 1 médaille et Rio en 2016, 6 médailles, "si on est entre les deux c'est bien déjà".

Les athlètes ont encore d'autres chances de réaliser leurs minima notamment aux Championnats de France fin juin à Angers et les Championnats d'Europe à Rome du 7 au 12 juin. Les Championnats de France c'est donc l'"ultime étape de la sélection".