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Mairie de Paris : le patron de LREM va réunir les six prétendants de la majorité

Stanislas Guérini veut mettre de l'ordre dans son camp, définir les règles du jeu entre les concurrents de LREM et le calendrier de la campagne

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'Hôtel de ville de Paris le 14 août 2018 (JOEL SAGET / AFP)

C’est un peu comme l’entraîneur sur le terrain qui regroupe tous les joueurs pour donner les consignes. Stanislas Guérini va recadrer ses troupes parce que pour Paris, ça part dans tous les sens à LREM. La réunion est prévue le 21 mars.

Il y a six prétendants : Benjamin Griveaux, Cédric Villani, Mounir Mahjoubi, Hugues Renson, Anne Lebreton et Julien Bargeton. Certains sont déclarés, d’autres non.
Parfois, quand ils se déclarent, cela provoque des mini-psychodrames. Comme pour le secrétaire d'Etat chargé du Numérique Mounir Mahjoubi qui s’est fait recadrer par l’Elysée et par Matignon. Il ne les avait pas prévenus.

"Pataquès"

D’autres, comme le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, ne sont pas encore sortis du bois, mais sont testés avec des sondages secrets.
Et même le patron de LREM s’est emmêlé les pinceaux en annonçant un peu vite que le candidat investi serait choisi avant les européennes, une option privilégiée selon ses opposants, par Benjamin Griveaux.
"Un vrai pataquès" : c’est l’expression de l’un des candidats, qui explique que cette réunion du 21 mars a été calée "dans l’urgence" pour définir enfin les règles du jeu et le calendrier.

Le nom du candidat de LREM à Paris devrait finalement être dévoilé début juin. D’ici là, ils vont pouvoir se comparer puisqu’un sondage testant les six prétendants doit paraître le 24 mars dans le Journal du dimanche.

La note du brief

La note de la combativité pour Nathalie Loiseau. La ministre chargée des Affaires européennes affronte Marine Le Pen ce soir dans l’émission politique sur France 2. Elle reconnaît qu’elle n’est pas une habituée des plateaux télé comme la patronne du Rassemblement national, mais elle s’est bien préparée. Le week-end dernier, elle s’est entraînée avec deux autres ministres : Sébastien Lecornu "parce qu’il est bon en débat", et Gérald Darmanin qui a joué Marine le Pen et d’après elle, "il n'est pas mal du tout dans le rôle". "On a joué au ping-pong" dit en rigolant Nathalie Loiseau.

Mais il ne faut pas se fier à son air badin, la ministre sait aussi sortir les griffes. Elle a déjà dit à Marine Le Pen qu’elle racontait "n’importe quoi". Le débat ce soir promet d'être assez tendu parce que la présidente du RN a l'intention de revenir en détail sur ces fameux "mensonges" dénoncés par Nathalie Loiseau.

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