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Le brief politique. Un député LR dénonce un "parlement Darty" qui ne ferait que l'après-vente de Macron

Aurélien Pradié, député Les Républicains, dénonce jeudi 26 octobre dans une lettre ouverte adressée au président de l’Assemblée un "parlement Darty", réduit à assurer le service après-vente d’Emmanuel Macron.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
  Aurélien Pradié à l’Assemblée nationale le 18 octobre 2017 après une séance de questions au gouvernement. (MAXPPP)

Aurélien Pradié, député Les Républicains, interpelle mercredi 25 octobre le président de l’Assemblée nationale dans une lettre ouverte. Il y dénonce un "parlement Darty", réduit à assurer le service après-vente d’Emmanuel Macron.

Le député vient en effet de découvrir le règlement intérieur du groupe La République en marche et il est horrifié : l’article 16 interdit aux députés de la majorité de signer l’amendement d’un autre groupe sous peine de sanction. Une folie, pour ce jeune député LR, qui raconte avoir constaté la mise au pas jour après jour de ses collègues de La République en marche.

Il demande donc au président de l’Assemblée d’intervenir. Aurélien Pradié a lui-même fait des propositions dans le cadre des groupes de travail qui doivent justement rendre leurs conclusions courant décembre à François de Rugy.

D’ici là, il est peu probable qu’Aurélien Pradié obtienne une réponse : "Le président de l’Assemblée n’a pas à s’immiscer dans le fonctionnement d’un groupe", répond ainsi à franceinfo l’un des conseillers du président de l'Assemblée nationale mercredi soir.

La note du brief

La note du jour est un coup de chapeau à Bernard Tapie pour sa combativité : l’homme d’affaire lutte contre un cancer de l’estomac et a fait une apparition mercredi en Belgique pour se défendre dans le cadre de l’affaire Adidas. On l’y a vu amaigri, les cheveux épars, mais ironique sur sa maladie alors qu’il répond à une journaliste de la RTBF. Quand celle-ci lui demande s’il a été victime d’un acharnement, il lui répond : "c'est à mon estomac qu'il faudrait poser la question"

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