Le brief politique. Rentrée très économe pour le Rassemblement national
A Fréjus ce week-end, le parti de Marine Le Pen a fait sa rentrée à bas coût (20 000 euros) ce week-end pour cause de finances dans le rouge.
Fini le temps où son parti était riche comme crésus. Le Rassemblement national de Marine le Pen fait sa rentrée à bas coût ce week-end pour cause de finances dans le rouge : 20 000 euros tout rond pour cette rentrée à Fréjus, la ville de David Rachline, dont 7892 euros précisément pour la location du théâtre municipal où se tiendra le meeting de Marine le Pen dimanche. Coût auquel il faut ajouter toute une série de dépenses : location de chaises, affiches, streaming du discours. L'idée d'un meeting en plein air a été abandonnée : la facture aurait au moins doublé, 40 000 euros. Et à titre de comparaison, la rentrée il y a trois ans de ce qui était le Front national à l'époque avait coûté 150 000 euros, au parc Chanot à Marseille. C'est sept fois et demi de plus qu'à Fréjus.
La note du brief
La note du jour est un 10, soit le nombre de candidats pour présider le groupe des députés marcheurs. Dix pour succéder à Richard Ferrand devenu Président de l'Assemblée. La démocratie interne fonctionne bien, mais la machine à petites phrases aussi... Un député distribue ses coups de griffe : "Gabriel Attal, c'est le système Macron", "Laetita Avia, pas fédératrice", "Gilles Le Gendre, l'héritier de Ferrand", "Amélie de Montchalin, trop marquée à droite". Un député qui soutient donc l'un des six autres candidats, vous avez le choix, et qui résume : "Une campagne interne, c'est toujours un peu sale."
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