Le brief politique. Les juppéistes se réunissent pour contrer l'offensive des sarkozystes
Les amis d'Alain Juppé, peu enthousiasmés par la publicité faite autour du déjeuner Fillon-Sarkozy, tentent un contre-pied à l'offensive sarkozyste et se réunissent mardi pour organiser leur soutien à François Fillon.
François Fillon va avoir le soutien des amis d’Alain Juppé : ces derniers se réuniront mardi 21 février pour montrer qu’il n’y pas que Nicolas Sarkozy qui peut donner de bons conseils. Une manière, en somme, pour les juppéistes, de ne pas laisser toute la place à Nicolas Sarkozy : c'est peu dire qu'ils n'ont que peu goûté la publicité faite autour de ce déjeuner entre que l’ancien président et le candidat la semaine dernière. "Il ne faut pas oublier le résultat de la primaire, se défend un juppéiste. C’est Alain Juppé qui a terminé deuxième. Pas Nicolas Sarkozy."
François Fillon va avoir le soutien des amis d’Alain Juppé. Objectif : "ils veulent contrer l’offensive des sarkozystes" pic.twitter.com/YMm6o0BJZJ
— franceinfo (@franceinfo) 20 février 2017
Autour de la table mardi, on trouvera Jean-Pierre Raffarin, Valérie Pécresse, Dominique Bussereau ou encore Benoist Apparu. Ce sera la première réunion des juppéistes depuis la désignation de François Fillon. L’idée est de faire le contre-pied à l’offensive des sarkozystes : "Ce n’est pas parce qu’Alain Juppé est loyal et discret qu’il faut oublier ses troupes", explique un participant.
À suivre aujourd’hui
L'écologiste Yannick Jadot et Benoît Hamon se rencontrent ce lundi pour avancer sur leur projet commun. François Hollande, lui, sera à Malaga pour le 25e sommet franco-espagnol.
La note du brief
Un 15/20 pour Marine Le Pen qui a enfin réussi à décrocher une rencontre avec un chef d’État étranger. Si la candidate frontiste n'avait rencontré personne lors de ses déplacement au Canada et aux États-Unis, elle rencontrera ce lundi le président du Liban. Marine Le Pen a toutes les raisons de se réjouir, puisqu'elle compte désormais parmi ses soutiens Philippe de Villiers. Dans une interview au Journal du dimanche, le président de Mouvement pour la France a loué sa "carrure présidentielle".
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