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Le brief politique. Jean-François Copé, le grand déni

Malgré un très mauvais score au premier tour de la primaire de la droite le 20 novembre, Jean-François Copé espère obtenir une bonne place au gouvernement, en cas de victoire de François Fillon à l'élection présidentielle.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Jean-François Copé, le 29 novembre 2016, au siège du parti Les Républicains à Paris (BERTRAND GUAY / AFP)

"Il est dans le déni total."  Voilà comment un ami de François Fillon parle de Jean-François Copé. Malgré son score minuscule à la primaire de la droite le 20 novembre, l'ancien patron de l'UMP a de l'espoir pour l'avenir. "En participant à la primaire, j'ai cranté pour la suite", a-t-il raconté à ce député, sidéré. En langage politique, "cranter" signifie "marquer des points". 

Sauf qu'en engrageant seulement 0,3% des voix lors du premier tour de scrutin, soit l'équivalent d'un bulletin par bureau de vote, Jean-François Copé n'a pas accumulé de nombreux points... Même dans la ville de Meaux (Seine-et-Marne), dont il est maire depuis 2005, il n'est arrivé qu'en quatrième position. Cela ne l'empêche pas de se voir en haut de l’affiche, au gouvernement, en cas de victoire de François Fillon à l'élection présidentielle. 

La note du brief

C'est un 18/20 pour François Hollande, qui a retrouvé son sens de l’humour. Moins de quinze jours après sa déclaration de non-candidature à l'élection présidentielle, le chef de l'État recevait des enfants mercredi 14 décembre  à l'Élysée pour le traditionnel arbre de Noël de la présidence. L'occasion pour lui de faire dans l’autodérision en parlant... du Père Noël. "Lui, c’est un candidat très populaire, a-t-il déclaré. Et en plus, il revient chaque année. C’est le seul candidat qui peut faire ça."

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