Le brief politique. Élections législatives : chez Les Républicains, du rififi en vue à Paris
Le conseil national du parti Les Républicains abordera samedi la question des investitures aux élections législatives. À Paris, Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet se disputent la 2e circonscription.
C'est le gros dossier à la table du conseil national du parti Les Républicains, qui se tiendra samedi 14 janvier : les investitures aux élections législatives. À Paris, la tempête menace. Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet lorgnent toutes les deux sur la même circonscription, celle de François Fillon.
À l'origine, Nathalie Kosciusko-Morizet devait se présenter dans la 11e circonscription, celle du socialiste Pascal Cherki. Mais la députés de l'Essonne a changé d’avis. "C’est effectivement dans l’air", confie l’un de ses proches à franceinfo. Reprendre la place de François Fillon dans la 2e circonscription serait en effet beaucoup plus simple pour Nathalie Kosciusko-Morizet . Sauf que sur sa route se dresse un obstacle de taille : Rachida Dati, qui avait le feu vert des fillonistes pour se présenter dans cette circonscription. La maire du 7e arrondissement ne compte pas se laisser faire... d’autant que les deux femmes se détestent.
#Legislatives2017 : vers une guerre Rachida Dati / NKM à Paris pic.twitter.com/mG4PcowWGh
— franceinfo (@franceinfo) January 10, 2017
D’après un responsable du parti Les Républicains, François Fillon pourrait accepter de laisser sa place à Nathalie Kosciusko-Morizet, en sachant très bien qu’il déclencherait alors une guerre nucléaire. Commentaire de cet élu : "Apparemment ça le fait sourire..."
La note du brief
Un 10/20 pour Nicolas Dupont-Aignan. Le candidat à l'élection présidentielle n’y va pas de main morte au sujet de François Fillon : "Avec des gaullistes comme ça, la France n’aurait jamais été libérée", a-t-il déclaré lors de ses vœux à la presse lundi 9 janvier. Et d'ajouter : "François Fillon a le programme le plus con de l’histoire de la droite". Voilà qui est grossier... et la fougue n’excuse pas tout. Nicolas Dupont-Aignan a également lancé une pétition afin que les chaînes de télévision organisent des débats entre tous les candidats à l'élection présidentielle, comme elles le font pour les primaires.
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