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Le brief politique. Des députés de LREM cibles des "gilets jaunes"

Des élus de la majorité sont victimes de menaces ou de dégradations à leurs permanences et même à leurs domiciles.

Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Gilles Le Gendre (En Marche) à l'Assemblée nationale en mars 2018. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Des menaces, des appels à venir occuper la permanence ou même le domicile du député de la circonscription, avec parfois son adresse. Voilà le type de messages, parfois haineux, qui circulent sur Twitter ou Facebook et qui inquiètent le président du groupe La République en marche, Gilles Le Gendre. Son équipe explique qu'ils n'ont pas recensé le nombre d'incidents, mais il y a déjà eu plusieurs dégradations de permanences, notamment dans le Nord, et des graffitis au domicile de certains députés. Le chef de file de LREM a envoyé à tous les députés du groupe un mail de soutien dans lequel il leur demande de signaler au préfet le moindre incident : "Ces faits sont intolérables et confirment un durcissement de ce mouvement que le gouvernement et notre majorité dénoncent depuis dimanche". L'élu de Paris, leur explique qu'il a saisi Christophe Castaner dès mardi 21 novembre, le ministre lui a "promis le soutien du ministère de l'Intérieur".

La note du Brief


Un carton rouge pour le sénateur LR Gérard Longuet qui donne du "Madame LE ministre" et du "chère amie" à Brune Poirson. La secrétaire d'Eat auprès du ministre de la Transition écologique ne se laisse pas faire: "Monsieur le sénateur, je veux bien croire que votre langue a fourché, on dit madame LA ministre. (...) Non, je ne veux pas que vous m'appeliez 'chère amie', je veux que vous m'appeliez madame LA ministre. Le débat est clos, c'est comme ça et ce n'est pas autrement!"

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