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"Gilets jaunes" : pas de trêve pour la motion de censure

Après l'attentat de Strasbourg, les signataires de la motion de censure n’étaient pas tous d’accord pour maintenir ce débat.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 14 novembre 2018 (illustration). (LEON TANGUY / MAXPPP)

C’est comme pour les manifestations des "gilets jaunes", il y a les partisans de la trêve et les autres. Cette motion a été signée par trois partis de gauche : le PS, le PCF et LFI. Les socialistes ont demandé le report de la motion afin de "préserver notre unité nationale face à un terrorisme qui cherche à la fragiliser". Mais ils n’ont pas été suivis par leurs camarades, notamment l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui s'est expliqué lors des séances de questions au gouvernement, mercredi 12 décembre, à l'Assemblée nationale : " Nous croyons utile que cette motion de censure puisse être développée de mainière à ce que l'assassin, et les assassins d'une manière générale sachent qu'ils n'ont aucune prise sur la vie démocratique". La réponse du Premier ministre a donné cette scène incroyable : les députés Insoumis se sont levés pour applaudir Edouard Philippe. "Ce débat aura lieu quand l'Assemblée le souhaitera. Et nous pourrons exprimer nos désaccords parce que, fondamentalement monsieur le président Mélenchon, nous sommes d'accord pour défendre la République et pour défendre la démocratie."

La note du Brief

0 sur 20 pour Nicolas Dupont Aignan. Le président de Debout la France a posté une vidéo dans laquelle, il égrène ses solutions pour lutter contre le terrorisme jusqu’à cette démonstration qui est un chef d'œuvre de mauvaise foi et de récupération politique : "Je remarque que le gouvernement n'a pas de mal à interpeller des 'gilets jaunes' la veille d'une manifestation, mais en revanche est incapable d'interpeller un 'fiché S', 27 condamnations, prosélytisme religieux, radicalisation ; à la veille de ce terrible attentat."

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