C’est le coup du boomerang qui vous revient en pleine figure. Emmanuel Macron voulait emmener du 4 au 6 novembre en Chine la présidente de la future Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, pour faire un front européen commun face au président chinois dans les discussions sur les échanges commerciaux.Mais l’opération a capoté, parce que l’Allemande ne sera pas encore fonction à son poste de présidente de la Commission européenne. À cause notamment de l'échec de la candidature de Sylvie Goulard au poste de commissaire, c'était le nom proposé par la France. Tout cela a repoussé l’entrée en fonction de la nouvelle Commission au 1er décembre, c’est-à-dire bien après le voyage officiel d’Emmanuel Macron en Chine.Un autre Européen dans les bagages du présidentDu coup, le chef de l’État se contentera d’emmener avec lui le commissaire à l’agriculture, Phil Hogan. Un partenaire qui lui permettra tout de même de bien défendre les dossiers européens, puisque l'Irlandais doit prendre le poste de commissaire au commerce.Le 26 mars dernier, le chef de l'État français avait déjà joué la carte de l'Union européenne en accueillant le président chinois Xi Jinping à l’Élysée avec l’Allemande Angela Merkel et le patron de la Commission européenne Jean-Claude Junker.