Industrie : la filière aéronautique et spatiale redécolle et embauche
Les entreprises du secteur aéronautique ont été fortement touchées par la pandémie de Covid-19 ces deux dernières années, mais le ciel s'éclaircit enfin. Il faut donc relancer la production et recruter.
Après deux ans de crise sanitaire, l'activité du secteur aéronautique redémarre. Il faut donc accélérer les cadences, toutes tailles d'entreprises confondues, du grand groupe à la petite ou moyenne entreprise. La branche PME du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) lance une campagne baptisée "L'Aéro recrute". L'objectif est d'embaucher 15 000 personnes en CDI (Contrat à durée indéterminée) du CAP au BAC+8, et 6 000 alternants à travers l'apprentissage. Ce qui fait au total plus de 21 000 personnes aux profils très différents.
Il faut réamorcer la pompe et répondre à la demande des clients qui repart, dont les compagnies aériennes et l'industrie de la défense. Les quelque 400 entreprises membres du GIFAS totalisent aujourd'hui 188 000 salariés, 14 000 de moins qu'avant la crise sanitaire qui avait fait chuter l’activité de 25% et entraîné ces suppressions de postes. Mais la filière a résisté grâce notamment aux aides de l'État – prêts garantis, chômage partiel, etc. – et aujourd'hui elle réembauche plus de personnes et créé plus de postes qu'elle n'en avait supprimé pendant la crise.
Premier exportateur français
L'activité du secteur aérospatial français est repartie dès l'année dernière avec un chiffre d'affaires global de 55 milliards d'euros en hausse de 7% sur un an. Sur ce total, les deux tiers (37 milliards) ont été réalisés à l'exportation. Aéronautique et spatial réunis forment le premier secteur exportateur français. La branche défense y a largement contribué à hauteur de 19 milliards d'euros, en hausse de près de 20%.
C'est cette dynamique qu'il convient d'accompagner à l'heure de la reprise, et surtout à l'aune de la souveraineté de notre industrie. Pour le président du GIFAS, qui est aussi patron d'Airbus, Guillaume Faury, cette stratégie doit passer par une optimisation des chaînes de production.
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