Consommation : la vente de produits d’occasion a de plus en plus de succès

Nous avons de plus en plus recours à ce que l'on appelle l’économie circulaire, la dernière étude de l’Observatoire Cetelem de la consommation le confirme. Selon l’indicateur établi par cette société de crédit à la consommation, filiale de BNP-Paribas, l'année dernière un peu plus de 60% des Européens ont revendu des biens qu’ils possédaient. Phénomène constaté particulièrement chez les jeunes, puisque les 18-34 ans représentent 80% des revendeurs.

Le sondage révèle principalement deux points : la prise en compte de l’aspect environnemental et le petit revenu supplémentaire de fin de mois. Au niveau européen, seules 25% des personnes sondées ont déjà entendu parler de ce système économique – le commerce circulaire de proximité – mais y ont largement recours. C’est donc un phénomène naturel, la logique du bon sens. L’aspect environnemental est certain.

Comme le souligne le directeur de l’Observatoire Cetelem, Flavien Neuvy, "aujourd’hui, jeter un produit qui peut encore servir n’est plus acceptable", d’autant que ces produits continuent d’avoir une valeur marchande. Donc, autant les monétiser. La revente de produits permet clairement de gagner un petit peu d’argent, ce qui est précieux par les temps qui courent.

Les Britanniques champions de la seconde main

Selon Cetelem, les Français environ 70 euros par mois de la revente d’objets. Le niveau atteint 105 euros mensuels pour les Allemands, 115 euros pour les Britanniques.

Les autres vrais gagnants de ces échanges sont les plateformes internet comme Leboncoin : le site de ventes entre particuliers, qui appartient à des actionnaires norvégiens, a enregistré l'année dernière cent millions de transactions équivalentes à 1% du PIB français, soit entre 20 et 25 milliards d’euros.