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BlackBerry raccroche, les légendaires téléphones ne sont plus fonctionnels

Déception pour les nostalgiques de ces télephones portables munis d'un clavier physique avec les touches apparentes. Le groupe décide de tourner la page.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un smartphone BlackBerry présenté lors du Consumer Electronics Show à Las Vegas, le 5 janvier 2017. (GLENN CHAPMAN / AFP)

Les clients ne sont pas pris par surprise: ils ont été prévenus en amont mais c'est probablement un coup dur pour certains. En tous cas, c'est la fin d'une ère de la téléphonie mobile. La marque canadienne a décidé d'arrêter les mises à jour de son système d'exploitation OS dont sont équipés ses appareils vendus jusqu'en 2013 et toutes les versions antérieures. Pas de problème en revanche pour les propriétaires des BlackBerry plus récents qui fonctionnent avec Android.

Pourquoi cet abandon ?

L'offre évolue en permanence. Les BlackBerry, qui ont connu leur apogée à la fin des années 2000, ont été supplantés par les smartphones, à commencer par l'iPhone de l'américain Apple arrivé sur le marché en 2009. Le pionnier canadien du téléphone à clavier physique a raté le virage de l'écran tactile. Il a bien tenté de se relancer à plusieurs reprises en innovant mais toutes les tentatives se sont soldées par des échecs relatifs. Le groupe a noué des alliances avec d'autres opérateurs, notamment le chinois TCL pour son dernier modèle en date (le KEY2). Mais même ce partenariat n'a pas été renouvelé.

L'un de ses meilleurs promoteurs restera certainement Barack Obama. L'ancien président américain avait tenu à conserver son appareil personnel à la Maison Blanche après son élection en 2008, ce qui avait contraint ses services de sécurité à lui confectionner un modèle sur mesure.

Nouvelles ambitions

Comme Nokia, qui fut à une époque le premier fabricant mondial de téléphones portables, BlackBerry tente de se réinventer. Depuis 2013, l'entreprise canadienne basée au sud de Toronto en Ontario s'est reconvertie dans la fabrication de logiciels et dans les services aux entreprises.

Au dernier trimestre 2021, le groupe a dégagé un bénéfice de 74 millions de dollars, soit 65 millions d'euros. Près de dix fois moins qu'à l'époque de la gloire en 2009.

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