Beau temps sur le marché du meuble de jardin

Le retour des beaux jours va faire le bonheur de celles et ceux qui ont la chance d’avoir un jardin, une terrasse, un balcon ou un coin extérieur, aussi modeste soit-il. Et cet espace, quand on peut l’aménager, c’est un plus. Quand on regarde de près les chiffres de l’IPEA, l’Institut d’études et de prospectives de l’ameublement), on voit clairement que le meuble de jardin s'est remis de la crise. Le marché de l’aménagement des espaces extérieurs a progressé de près de 15% l’année dernière par rapport à 2020, +20% par rapport à 2019. C'est un marché qui dépasse aujourd’hui les 600 millions d'euros.

Le repli à la maison pendant les différents confinements a poussé beaucoup de foyers à rénover ou améliorer l'environnement global mélangeant travail et vie privée, sans parler des déménagements qui ont augmenté. Amélioration du cadre de vie avec des aménagements plus complets et notamment des salons et cuisines d’extérieur pour faire du jardin ou des balcons une annexe du logis. Inutile de dire que le retour du soleil permet d’accompagner cette tendance déjà inscrite dans les habitudes de consommation.

Pas ou peu d'impact sur les prix

Normalement, une demande plus forte entraîne une hausse des étiquettes. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant et certains distributeurs avaient anticipé la hausse du coût des matières premières bien avant le retour de l’inflation et la guerre en Ukraine. Thierry Garnier, directeur général de Kingfisher, le groupe britannique propriétaire en France des enseignes Castorama et Brico Dépôt, explique avoir intégré le facteur inflation dans sa stratégie commerciale dès 2020.

Le plus gros problème aujourd’hui est la pénurie de bois au niveau international pour fabriquer les meubles. Ce phénomène, qui n’est pas nouveau, est le facteur qui continue de créer les plus fortes tensions.