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La médaille du jour. Egalité salariale : la colère des footballeuses espagnoles

Les joueuses espagnoles pro font une grève illimitée parce qu'elles réclament le même salaire que les hommes.

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
 Alexia Putellas, footballeuse internationale espagnole évoluant au poste de milieu offensif ou d'attaquant au FC Barcelonele, 17 November 2019. Photo d'illustration. (EUROPA PRESS SPORTS / EUROPA PRESS)

Les footballeuses du championnat espagnol ne décolèrent pas. Ce week-end, aucun match n’a été disputé en première division féminine. Pas pour des raisons météo, mais tout simplement parce que les joueuses n’ont pas enfilé les crampons. Elles ont décidé à la très grande majorité, même de façon quasi unanime – 93% – de se mettre en grève. Une grève illimitée.  Après plus d’un an de négociation avec l’association des clubs sur leurs conditions de travail c’est encore et toujours l’impasse. Alors, cette fois, les joueuses de la première division ont mis leur menace à exécution.

Une première pour le football féminin en Espagne

Les joueuses demandent l’égalité des conditions minimales de travail. Elles exigent une convention collective, avec un salaire minimum de 16 000 euros par an, des congés payés ou encore des dispositions spéciales en cas de maternité. Mais les clubs eux n’offrent qu’un minimum de 8 000 euros par an, et des contrats à mi-temps. L’Espagne n’est d’ailleurs pas le premier pays où les joueuses de foot se battent pour leurs conditions de travail. Il y a eu les Guingampaises l’an dernier qui ont débrayé pour protester contre leurs conditions de travail. Les Danoises, qui ont raté le Mondial en France l’été dernier en raison d’une grève pour réclamer l’égalité avec les hommes. Il y a aussi les Jamaïcaines, et les Nigérianes. Sans oublier les Américaines, qui ont attaqué leur propre fédération pour discrimination sexiste. Les filles du foot se rebellent !

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