Médicaments : Michel-Edouard Leclerc contre un prix unique
"Je suis favorable à ce qu'on puisse vendre (les médicaments) 20 à 25% moins cher si on les mettait dans un circuit plus concurrentiel. Je ne prône pas de les mettre dans les rayons entre les stylos et les petits pois. Je suis d'accord avec les pharmaciens, un médicament n'est pas un produit comme les autres. Mais sous l'autorité d'un pharmacien dans un espace de parapharmacie" a argumenté Michel-Edouard Leclerc qui n'est donc pas opposé au monopole des pharmaciens mais à celui des officines. Un "monopole de l'officine " qui n'existe selon lui qu'en France : "Le lieu où le médicament doit être vendu ne doit pas être attaché à la propriété du pharmacien".
C'est comme pour les taxis, c'est le droit d'entrée qui est trop cher".
Et pour lui, si les pharmacies aujourd'hui sont en difficulté, "c'est qu'un jeune pharmacien achète beaucoup trop cher le fonds de commerce de son prédecesseur. C'est comme pour les taxis, c'est le droit d'entrée qui est trop cher".
Quant au prix unique que propose des pharmaciens, c'est une proposition que rejette Michel-Edouard Leclerc car il estime qu'on "pourrait vendre moins cher que le fameux prix unique. Ce qu'il faut, c'est de la concurrence".
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