Interrogé sur le "pourquoi pas " de Jean-Marc Ayrault à propos d'un retour aux 39h, réforme ensuite démentie par le Premier ministre, le secrétaire général de la CFDT a répliqué qu'il n'était "pas question de remettre en cause la durée légale du travail " à 35 heures et que si le gouvernement y touchait, il trouverait "la CFDT en travers de sa route ".Mais au-delà des propos de Jean-Marc Ayrault, ce qui agace le secrétaire général de la CFDT, c'est l'attitude des patrons dans les négociations sur la réforme du marché de l'emploi : "Sile patronat ne revient pas sérieusement avec des propositions concrètes quicréent de nouveaux droits, il n'y aura pas d'accord historique. Je le dis defaçon très claire". "Je souhaite que lepatronat se bouge un petit peu et commence à travailler. Et je trouve assezétonnante cette faiblesse du patronat à faire des propositions. Le patronat est intéressé par une seule chose, la fiscalité".Et François Chérèque affirme que "le gouvernement actuellement est à l'écoute du patronat. Qu'il l'écoute dans l'intérêt dans l'intérêt des entreprises et des salariés, pourquoi pas. Mais qu'il l'écoute pour faire des cadeaux, je ne suis pas d'accord."