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Évacuation d'Edith Bouvier de Syrie : "Il y a un manque de confiance" - Gérard Longuet

La journaliste française Edith Bouvier, blessée mercredi dans un bombardement à Homs, est toujours bloquée en Syrie. Gérard Longuet était ce matin l’invité de France Info. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants revient sur la situation sur place et sur les tentatives pour évacuer la reporter du Figaro.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

Deux tentatives ont déjà échoué. "C’est
une affaire difficile sur le terrain, un partage de responsabilité [...] 
Nous
avons à gérer l’inquiétude de la journaliste et l’engagement de notre ambassadeur
et de son équipe pour la rassurer
", explique Gérard Longuet.  "Il faut la convaincre et il faut convaincre certains intermédiaires de tenir leur rôle en sécurisant chacun... Il y  a un manque de confiance et la crainte d’un règlement de compte ", poursuit le ministre de la Défense, tout en confirmant l'annonce faite hier par le président Nicolas Sarkozy qui a parlé d'une "amorce de solution ".

 Le photojournaliste PaulConroy, blessé par un bombardement à Homs la semaine dernière, aété évacué de Syrie au Liban, a déclaré mardi un diplomate encharge du dossierphotojournaliste PaulConroy, blessé par un bombardement à Homs la semaine dernière, aété évacué de Syrie au Liban, a déclaré mardi un diplomate encharge du dossier.et le photographe indépendant britannique Paul Conroy, 

"Sans solution
politique, il n’y a pas de solution militaire"

"Le jour viendra où
les autorités civiles et militaires syriennes, en premier lieu le président
Assad lui-même, devront répondre de leurs actes devant la justice
", a déclaré
le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé devant le Conseil des droits
de l'homme de l'Onu réuni à Genève. Mais contrairement à la
Lybie, où un Conseil national de transition a pu voir le jour, la situation
syrienne est "beaucoup plus complexe ", indique Gérard Longuet.  "Nous avons le devoir de rassurer les
uns et les autres et aucun Syrien ne doit avoir peur du départ de Bachar al-Assad
", souligne-t-il.

Pas question pour cela d’armer
la dissidence pour pousser la chute du régime. "Ce serait pousser à une
guerre civile plus intense encore
" et "ce n’est pas notre
responsabilité
", souligne-t-il.  "Sans
solution politique, il n’y a pas de solution militaire. L’armée est au service
d’un projet politique, elle ne remplace pas un projet politique
", insiste
le ministre de la Défense.

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